mercredi 14 mars 2007, par Laurent
Un complément d’informations sur le Week End afin de présenter les visites qui pourront agrémentées les parcours...
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l’organisation
Vous trouverez les informations sur l’organisation et l’hébergement dans cet article
Site Internet : http:/www.aubigny.org
Ce village s’est bâti autour d’une légende. Un jour qu’elle revenait de la fontaine, une servante brisa sa cruche en trébuchant dans des ronces. Pour la punir, sa patronne la renvoya chercher de l’eau munie d’un panier. Désemparée, la servante implora sainte Montaine et, miracle, l’eau resta dans le panier, tandis que, sur le chemin, les ronces avaient disparues !
Site Internet : http://www.coeur-de-france.com/argent.html
Château du 13ème siècle
Construit en bordure de la Grande Sauldre par les premiers seigneurs de Sully, remanié au 15ème siècle puis au 18ème siècle, il accueille un musée.
Musée des métiers et tradition de France
Des scènes de la vie quotidienne rurale aux 18ème et 19ème siècle y sont évoqués sur trois niveaux. A travers une riche collection de quelque 3000 outils et 2000 objets divers, on découvre des métiers traditionnels comme celui du sabotier, du potier, du ferronnier, du briquetier ou encore du tuilier
Visites : 14h00 à 18h00, WE : 10 à 12h00, 14h30 à 18h00
Prix : 4,30€ (enfants 2,50€)
Château
Dans la fraîcheur ombragée du canal de la Sauldre se cache une superbe maison forte du 15ème siècle dont la façade, quelque peu austère, est rehaussée de briques roses et dont la cour d’honneur, flanquée de deux pavillons, fut ajoutée au 17ème siècle. Surnommé le ’Château des Senteurs’, Blancafort réserve un agréable parcours olfactif qui mène de pièce en pièce dans de délicieux effluves de cannelle, de vanille ou de lilas. Admirer d’abord l’ancienne salle des gardes, transformée en salon Louis XIII, puis pénétrer par une porte secrète dans la chambre bleue, décorée d’un portrait de Marie Leszczynska. Au beau milieu de la salle à manger trône une table de monastère en noyer massif, dressée à la française. Remarquer au passage les murs tendus de cuir des Flandres repoussé, peint et doré. En regardant par la fenêtre on aperçoit un vénérable cèdre du Liban, vieux de 300 ans. Passer dans le grand salon, aux murs garnis d’une magnifique tapisserie des Gobelins du 18ème siècle, avant de finir par la bibliothèque Régence, tout en bois de châtaignier. Et surtout ne pas hésiter à se promener dans le parc du château car il propose 5 ha de volutes et de broderies de buis, de pelouses et de massifs, et même un sentier en sous-bois longeant la rivière.
Visites : tous les jours sauf le mardi de 10h00 à 12h00 et de 14h00 à 18h30
Prix : 8,00€ (enfants 5,50€
Site Internet : http://www.chateaublancafort.com
Musée de la sorcellerie à Concressault
Au lieu-dit la Jonchère, dans le nord du Berry, terre de prédilection de la sorcellerie traditionnelle, une grange du 19ème siècle sert de cadre à ce musée pas comme les autres. Un véritable dédale de 1200m2, constitué de scènes grandeur nature, vous plonge dans un univers à la fois historique et fantastique des sorcières du Berry. Dans la salle de l’imaginaire, peuplée de créatures mythiques, vous attendent lutins, farfadets, magiciens, enchanteurs, alchimistes, sorcières à califourchon sur leur balai magique et leurs compagnons préférés : hiboux, crapauds, chats, dragons et autres. Le grenier des sorcières vous révèle les secrets des plantes magiques, tantôt bienfaisantes, tantôt vénéneuses, comme la mandragore, la belladone ou encore la jusquiame. Au premier étage, dans un décor solognot, vous êtes invité à vivre l’univers des veillées d’autrefois, avec leurs contes sorciers et leurs légendes leurs inquiétants ’meneurs de loups’ et leurs ’birettes’, spectres en chemise typiques du Berry.
Visites : 10h00 à 18h00
Prix : 5,80€
Site Internet : http://www.musee-sorcellerie.fr
CHATEAU DE LA VERRERIE
Isolé en bordure de la forêt d’Ivoy, le château de la Verrerie bénéficie d’un cadre ravissant au bord du lac formé par un élargissement de la Nère. Ce site aurait inspiré Alain Fournier pour planter le décor de la fête au château dans son célèbre roman ’Le Grand Meaulnes’.
En 1422, Charles VII fit don de la terre de la Verrerie à Jean Stuart pour services rendus. A la fin du 15ème siècle, Bérault Stuart y construisit la partie la plus ancienne du château (corps de logis et chapelle) qui fut terminée par son neveu Robert, nommé maréchal d’Aubigny par François 1er en 1515. Revenu à la Couronne en 1672, le château est à nouveau donné, par Louis XIV, en 1673, à la duchesse de Portsmouth, favorite de Charles II d’Angleterre.
Une gracieuse galerie renaissance fut élevée en 1525 par Robert Stuart. La chapelle du 15ème siècle fut décorée de fresques en 1525, remarquer son tabernacle renaissance en bois sculpté.
L’aile ajoutée au 19ème siècle, à l’arrière de la galerie Renaissance, est garnie de beaux meubles d’époque renaissance à Louis XVI. Dans le salon, une armoire renaissance cache quatre remarquables copies de pleurants d’albâtre (15ème siècle) provenant du tombeau de Jean de Berry. Remarquer dans le boudoir une collection de poupées du 19ème siècle avec leur mobilier ainsi que la bibliothèque de l’académicien Melchior de Vogüé (1829-1916), archéologue et diplomate qui dirigea les fouilles en Palestine et en Syrie.
Visites : 10h00 à 12h30 et 13h30 à 17h30 (fermé le mardi)
Prix : 8,00€ (enfants 5,00€)
Site Internet : http://www.chateaux-france.com/verrerie/
Pont Canal
Construit en 1890, contemporain de la tour Eiffel, cet ouvrage d’art permet au canal latéral à la Loire de franchir le fleuve pour s’unir au canal de Briare. La gouttière métallique contenant le canal est formée de plaques assemblées, comme la tour Eiffel, par des millions de rivets. Longue de 662m, large de 11m (avec les chemins de halage), elle repose sur 15 piles en maçonnerie réalisées par la société Eiffel. Le tirant d’eau est de 2,20m. Des escaliers permettent de descendre au niveau de la Loire et d’admirer la magnifique architecture métallique du pont.
Site Internet : http://www.coeur-de-france.com/briare-marine.html
Canal de Briare
entrepris en 1604 sur l’initiative de Sully par la Compagnie des seigneurs du canal de Loyre en Seine, il ne fut terminé qu’en 1642. C’est le premier canal de jonction construit en Europe. Long de 57km, il unit le canal latéral de la Loire au canal du Loing. Le bief de partage des eaux séparant les bassins de la Loire et de la Seine s’étend entre Ouzouer-sur-Trézée et Rogny-les-Sept-Ecluses.
Musée de la mosaïque et des émaux
Dans l’enceinte de la manufacture, encore en activité, ce musée retrace la vertigineuse carrière de Jean-Félix Bapterosses, père de la première machine à fabriquer des boutons de façon industrielle : il avait su devancer l’Angleterre dont l’outillage ne pouvait en frapper qu’un seul à la fois. Une stupéfiante variété de boutons est présentée au musée.
Mécanicien averti, Bapterosses invente de nouveaux procédés et se lance dans la fabrication des perles dont on peut voir aussi de nombreux modèles réalisés tant pour l’Europe que pour l’Afrique et l’Asie.
En 1882, c’est au tour de la mosaïque de sortir de l’atelier : pour la décoration artistique de ces émaux, il est fait appel à l’un des précurseurs de l’Art nouveau : Eugène Grasset. Les pièces exposées témoignent du grand talent de l’ornementiste. D’autres, plus récentes, de celui de Vasarely.
Pour compléter cette visite, voir l’église, dont le sol est tapissé de mosaïques inspirées de la Loire.
Visites : 14h00 à 18h00
Prix : 4,00€ (enfants 2,50€)
Site Internet : http://www.coeur-de-france.com/briare-emaux.html
Le château
En partie antérieure à 1360, le château a conservé son allure de forteresse médiévale, ses grosses tours et ses larges douves. Le donjon, construit à la fin du 14ème siècle par Guy de La Trémoille, fait face à la Loire. La partie haute est équipée de chemins de ronde avec mâchicoulis, meurtrières et arbalétrières qui marquent l’évolution de l’art militaire au cours de la guerre de Cent Ans. Seul le petit château est postérieur, pavillon d’habitation de Sully, il date du début du 15ème siècle.
La grande salle basse expose six tapisseries provenant des ateliers parisiens, ancêtres des Gobelins.
La salle d’honneur, autre salle immense au 1er étage (300m2), constituait au Moyen Age la salle principale du logis seigneurial ; la justice y était rendue et les festins organisés. Au 17ème siècle, Sully la décore. Aux murs tendus de tissu rouge, sont accrochés les portraits des descendants du premier duc et de son père Philippe (belle copie du tombeau de Sully et de sa seconde épouse Rachel de Cochefilet). Voltaire y fit jouer ses pièces.
Dans les embrasures des fenêtres, les ancêtres du grand Sully sont peints en trompe-l’œil. Une porte de fer donne accès à l’ancienne salle de manœuvres d’où les gardes actionnaient le pont-levis et la trappe de l’assommoir. De nos jours, appelée oratoire, cette pièce fut également, au 17ème siècle, le cabinet du Trésor du duc. Voie aussi la chambre du Roi (belles tapisseries du 17ème siècle et mobilier Louis XIII), dont le lit aux courtines bleu et or trône au centre, en souvenir de la venue du Dauphin, futur Louis XIV, pendant la Fronde. Enfin, au 2ème étage, la salle supérieure du donjon et sa charpente (construite à la fin du 14ème siècle par les compagnons charpentiers de l’Orléanais, cette charpente longue de 35m et haute de 15m, sans ferme maîtresse, aligne ses chevrons comme une carène de navire avec une hardiesse stupéfiante), l’une des plus belles que nous ait transmis le moyen Age.
Le petit château
Construit quelques années après le donjon, il abrite les appartements du duc de Sully, et notamment sa chambre, dont le plafond à caissons peint agrémente la pièce de devises et de symboles relatifs au titre de grand maître de l’Artillerie (boulets de canon, foudre…). Il rappelle l’attachement du duc à son bob roi Henri.
Visites : 10h00 à 18h00
Prix : 5,00€ (7-15ans 3,50€)
Site Internet : http://www.coeur-de-france.com/sully.html
Chantier médiéval de GUEDELON
Guédelon est simplement le nom de la forêt dans laquelle s’est implanté le chantier. Si l’on songe qu’il fallait au Moyen Age puiser dans 300 ha de forêt pour construire un château de cette taille (en comptant le bois des charpentes, mais surtout celui nécessaire aux forges, au chauffage à la cuisine…), il était donc juste qu’elle lui donne son nom !
Il n’y a ni bulldozers, ni camions, ni grues d’acier sur ce chantier, mais leurs ancêtres : les charrois de pierre, de bois et de sable, tirés par des bœufs ou des chevaux, et les ingénieux systèmes de levage du Moyen Age, telles les fameuses ’cages à écureuil’, fidèlement reconstituées et, pour l’occasion, validées par une commission de sécurité.
Les ’oeuvriers’, en cagoule et en chausses, taillent la pierre, battent le fer, tressent le chanvre, hachent et scient le bois, reprenant les gestes oubliés des anciens bâtisseurs, à partir de la matière première locale. Tout, des pierres aux tuiles en passant par les clous, les cordes, les poteries, les carrelages et les poutres, est fabriqué et commenté en direct. Ne pas hésiter à s’arrêter sous chaque masure-cabane, pour interroger la potière, le forgeron, l’essarteur (qui connaît la forêt du 13ème siècle comme sa poche), le cordier, etc. Petit à petit les fortifications sortent de terre et la tour maîtresse dépasse déjà les 4 mètres de haut. La première voûte à croisée d’ogives, dont l’élévation en 2002 fut une épopée, abrite une citerne et des meurtrières rayonnantes.
D’après les projets des bâtisseurs, le château devrait être achevé en 2025 ; Une image virtuelle de ce qu’il sera est déjà visible sur le site Internet.
Et après ? L’aventure s’arrêtera-t-elle ? Pas si le succès continue. L’idée de construire un prieuré cistercien, riche d’une autre symbolique et d’une architecture différente, flotte déjà dans l’air…
Visites : 10h00 à 18h00 (dimanche et jours fériés 10h00 à 19h00)
Prix : 8,00€ (enfants 6,00€)
Site Internet : http://www.guedelon.com/ http://jrichard.chez-alice.fr/ http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier636-1.php
Station de radioastronomie et Ciel ouvert en Sologne et planétarium
Créée en 1953, cette station étudie les ondes radio qui parviennent de l’univers, apportant de précieux renseignements sur le système solaire, les galaxies lointaines et la matière interstellaire. Pour mener à bien ses recherches, elle dispose de trois instruments principaux : le radiotélescope décimétrique (l’un des plus grands au monde par sa surface collectrice), le radiohéliographe interféromètre à deux branches (dévolu à l’étude du soleil) et le réseau décamétrique de 144 antennes (observe en priorité Jupiter). Contrairement à ce que l’on peut entendre dans les films de science-fiction, aucun effet sonore ne peut se propager dans le vide spatial.
Visites : 9h00à 12h00 et 13h30à 17h30. W-E et JF : 10h15 à12h30 et 14h00à19h00
Prix : 6,50€ (enfants 5,00€)
Site Internet : http://www.cielouvert.obs-nancay.fr