Vélo Club Massy Palaiseau
Activité d'un groupe de vélo
Rendez vous "Sortie groupe" : Parking Recyclerie Sportive de Massy.

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Compte-rendu de Renaud Maldi sur le 300 km BRM de Longjumeau

vendredi 22 avril 2011, par Fred

Sur la route qualificative vers le prestigieux Paris-Brest-Paris, Renaud, en compagnie de Jacques Massé, ont participé au brevet qualificatif de Longjumeau....Il nous narre sa journée...

16 Avril 2011 2h45 du matin Samedi driiiiinnnn le radio réveil se met en route Mais qu’est-ce donc ? C’est proprement inhumain Je suis couché depuis moins de 3h à cause d’une réunion la veille au soir. Je proteste. Ah oui je me souviens : c’est le jour (si l’on peut dire) du 300 km de Longjumeau. Qualificatif pour Paris-Brest-Paris (on y revient toujours !).

Et là, au milieu de la nuit, une idée lumineuse traverse mon esprit encore endormi : si je dis que je ne me suis pas réveillé, alors il n’y aura ni 300 km, ni PBP et je pourrai me rendormir : d’une pierre deux coups. Le problème (je commence à me réveiller) c’est que d’abord on ne me croira pas et ensuite certains diront que je suis un dégonflé (Attif par exemple). Bon et puis tout est prêt : je ne vais pas faire mon « Miguel » tout de même (l’intéressé comprendra). Je n’ai qu’à déjeuner, m’habiller et partir.

Avant de sortir, j’ouvre grand les fenêtres pour tâter la température. 4°C environ. Donc la tenue de printemps suffira. Je pars à 3h30. Direction Longjumeau, stade Langrenay. Seul dans la nuit….

En arrivant près du stade un groupe important part déjà. Je m’inscris. Jacques (M) est là et me repère et quelques minutes après, on part ensemble. Seuls puisque le gros de la troupe est déjà loin.

Et voila que, même pas encore au centre de Longjumeau, donc moins de 1 km parcouru, …. je crève. Et là, j’ai vraiment envie de retourner me coucher. Le président et d’autres me l’ont bien dit pourtant : avec les Michelin Pro, on ne crève jamais (« Quatre ans que je les utilise sans avoir crevé une seule fois » ou bien encore « Crever en rando, je ne sais plus ce que c’est »). Eh bien ce ne sont que des foutaises !! Moi, il me faut juste 500 km pour en venir à bout. Je suis très fort. Mais ce n’est pas si étonnant que cela. Il n’y a qu’à regarder la description de ce pneu faite dans la revue Le Cycle d’avril. Il est bien marqué : « il n’aime pas les silex ». Et justement, c’était un silex ! Comme on est encore prêt du départ et que Jacques a sa pompe à pied dans la voiture, on y retourne pour regonfler comme il faut.

Donc peut-être 30 minutes après Evelyne, on part enfin. On la rattrapera … quelques km plus loin.

Dans Saulx-les-Chartreux, on roule tranquille. On manque de tomber car on suit sans réfléchir la lumière d’un gars 150 m devant nous équipé d’un super GPS qui l’emmène dans une mauvaise direction. Et en s’apercevant qu’on est en train de se tromper (on connaît la route par cœur pourtant !), on a quelques mauvais réflexes. Le gars nous rejoint dans la montée de Villejust et on fera quelques km ensemble (jusque Rambouillet tout de même).

Il faisait environ 4°C au départ et j’étais habillé en conséquence. C’était toutefois la limite inférieure de ce que je pouvais supporter car 19°C était annoncé pour l’après-midi et j’en ai mis le moins possible. Mais sur le plateau, la température a chuté de peut-être 2°C et il commençait déjà à faire un peu froid. Mais le pire était à venir. En effet, après Rambouillet, il a subitement fait 0°C (-0,4°C nous a dit après Evelyne). Et c’est vraiment devenu très difficile. Avec les gants d’été et sans sur-chaussures, j’avais les mains et les pieds gelés. Et à peu près tout le monde était comme moi. Pendant environ 2 heures, on a galéré. On s’est réchauffé au premier contrôle à Nogent le Roi mais quand on est ressorti, j’ai grelotté pendant plusieurs km. Ensuite, le jour est venu et la journée est devenue agréable, sans toutefois atteindre les températures promises.

Au contrôle de Nogent, on a aussi vu Roger, le 4ème du club à participer : il est arrivé après nous et est reparti avant nous. On l’aura vu en tout et pour tout …. 30 secondes.

Avant Rambouillet, on a commencé à doubler quelques cyclos. Avec en particulier un phénomène qui faisait la rando en ….. trottinette ! Un courageux, c’est le moins que l’on puisse dire.

Au niveau vélo, pas grand-chose à dire. Le gars qui était avec nous au début nous a abandonnés car il roulait plus vite que nous : à chaque relai, il fallait presque être au max pour le suivre. Or, Jacques et moi avions suivi la conférence de JM Richefort sur les longues distances le 19 mars et on savait pertinemment qu’il ne faut pas être au max. Alors on est resté tous les deux bien sagement !

Vers le km 100, on a doublé un petit groupe et l’une des personnes de ce groupe, Claude, nous a suivis. On fera les 200 derniers km ensemble.

Il va falloir un paragraphe complet pour parler de lui. Claude, 70 ans, a fait de la compétition étant jeune et on peut vous dire qu’il a de beaux restes. C’est un élu (maire ou conseiller) et il était, depuis le week-end précédent, champion de France des élus en contre la montre (vélo), 3ème en course en ligne, également champion de France en combiné (VTT, course à pied, vélo). Rien que cela ! Son meilleur temps au marathon est de 3h10. Et je dois sans doute en oublier… De plus, il habite dans la région que l’on traversait et on n’a pas eu beaucoup de problème de parcours.

La rando nous faisait faire le tour de Chartres par le nord jusqu’à la Ferté Vidame. Puis on revenait vers Bonneval au sud de Chartres. Et enfin retour sur Longjumeau via Dourdan et St-Chéron.

On a profité d’un petit plan d’eau sympa à La Loupe pour déjeuner vers midi. Nous étions dans le Perche. D’ailleurs, cette randonnée avait été baptisée « Le Perche ». Le paysage était bien agréable jusqu’à Bonneval : légèrement vallonné (mais facile, pratiquement aucune vraie côte) avec de nombreuses haies caractéristiques du Perche. Puis à partir de Bonneval, c’est la Beauce : des lignes droites plates et balayées par le vent. C’était vraiment triste.

C’est alors que, vers le km 250, on a rattrapé Evelyne qui roulait seule. Elle trouvait aussi que le paysage était bien monotone et elle râlait un peu. On l’a accompagnée une dizaine de km.

Le dernier contrôle était à St-Chéron. Après, il y a les nombreuses petites côtes que l’on connaît tous au VCMP et que Jacques adore. Alors, avec Claude, on s’est amusé à « faire les côtes ». Eh bien je vous jure que j’aimerais bien être comme lui à 70 ans. C’est simple, on doublait tout ce qui roulait dans ces côtes. Jusqu’à Bel Air où il est arrivé quelques mètres avant moi. Quant à la Folie Bessin (la dernière), j’estime qu’il a dû la monter à 25 km/h. Je ne pouvais plus le suivre.

Une bonne surprise juste avant la Folie Bessin : une voiture se met à rouler à côté de nous. C’est Pascal et sa petite famille qui a fait un détour en espérant nous rencontrer (car il savait quelle était la fin de parcours). Il a certainement eu de la chance mais ça a marché.

Le retour à Longjumeau s’est passé sans problème. Et seulement quelques minutes après notre arrivée, Evelyne en a fini également. Sur nos talons. Et elle n’avait pas l’air fatiguée ! Quand je pense qu’elle se demande si elle serait capable de faire PBP !!

Mes chiffres : 323 km (= 7 (Massy -> Longjumeau) + 2 (cause crevaison initiale) + 306 (la rando officielle + 8 (Longjumeau -> Massy via Palaiseau)) 23,44 km/h.

Contrairement aux autres randos faites l’an dernier à Longjumeau, le retour sur Massy s’est fait sans problème. Je veux dire ni à 10 km/h ni avec une belle fringale. Il faut dire que, Jacques comme moi avions déjà deux randos de 200 km dans les jambes cette année, ce qui facilite les choses. On avait en effet fait les 200 km de Longjumeau le 20 mars. Il avait pour sa part fait la semaine précédente les 200 km de Versailles et moi la rando 200 km Audax de St-Rémy les Chevreuses avec Michel. Ceci explique que ce 300 km s’est passé si bien. Du coup, avec Pascal, on a décidé de rouler le lendemain matin. Je prévoyais de faire au maximum une quarantaine de km. Mais comme je me sentais bien (bien que plus que poussif dans les côtes), on a fait … 79 km à 24 de moyenne. Soit 402 km dans le week-end.

Prochaine étape : le 400 km de Longjumeau les 14 & 15 mai.


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