mercredi 15 octobre 2008, par Laurent
SORTIE FAMILIALE « LEVALLOIS-HONFLEUR » le 13 septembre 2008
Pour le VCMP, LEVALLOIS-HONFLEUR devient MASSY-HONFLEUR, avec un parcours commun à partir du premier contrôle situé à THOIRY, à 45 km de Levallois et à égale distance, à 500 m prés, de Massy. Le compte y est, l’honneur est sauf.
Enfin un Levallois-Honfleur sous un ciel clément, le vent et la pluie sont aux abonnés absents. Au départ une belle fraîcheur matinale avec du brouillard sur le plateau, puis le jour se lève et le soleil nous réchauffe, soleil plus ou moins voilé qui nous accompagnera jusqu’au final.
Au départ 22 inscrits pour le club et 3 invités.
8 partiront à 6h de Massy
11 prendront le départ à 6h30 de Massy
6 enfourcheront leur monture à Glisolles
Celui qui vous « parle » a pris le départ à 6h. Le groupe est fin prêt pour ce périple. Au cours des sorties précédentes il a reconnu le parcours pour se rendre à Thoiry, pas de difficultés à part le froid du petit matin qui pique les corps pas assez protégés. Arrivés devant le château de Thoiry, nous prenons nos carnets de route et profitons du ravitaillement. Cet arrêt nous permet de voir arriver ceux qui sont partis à 6h30. Les groupes se reforment, et c’est parti pour Honfleur, chacun à son rythme et dans la bonne humeur.
Avec les décalages des départs et des arrêts, les maillots à pois orange se rencontreront tout le long du parcours : un salut amical fait toujours plaisir.
À Glisolles le plateau repas est le bien venu, le soleil est de la partie et favorise l’ambiance pique-nique. Les cyclos regroupés en petits comités « dégustent » le contenu du sac avec gourmandise.
Et pendant tout ce temps que font les accompagnatrices et les accompagnateurs ? Ils sont partis de Massy un peu après 8h, direction Thoiry pour récupérer les carnets de route de ceux qui prennent le parcours à Glisolles. Arrêt à Glisolles, déchargement des vélos et des cyclos. Premier incident, Claude Gortais a oublié ses chaussures de cycliste dans le car. Malgré un coup de téléphone, il est trop tard pour les récupérer, le car est déjà parti pour Conches-en-Ouche pour un arrêt pique-nique suivi de la prise de quelques photos des ruines du donjon et la dégustation d’un petit café en terrasse. Arrivés bien avant les cyclistes, ils bénéficient d’une visite guidée de la belle ville d’Honfleur.
La reprise du parcours s’effectue en ordre dispersé, selon les affinités des engagés. Les derniers kilomètres se font dans la bonne humeur, les moyennes annoncées par les cyclos apportent beaucoup de satisfaction aux heureux pédalants. Honfleur est en fête avec tous ces cyclos (plus de 2500) et leurs accompagnateurs qui envahissent la ville. Nous prenons la direction des douches situées à 500m de l’arrivée. Pas de bousculade, l’ambiance est chaude (à cause de l’eau bien sur !) après le déshabillage, le rhabillage, et c’est à cet instant précis qu’éclate « le drame » : Jean-Paul a oublié son pantalon. Il fait beau, les shorts sont de sortie, vêtu de son caleçon et de sa chemise, sac au dos, JP part en ville chercher le précieux vêtement manquant. Après avoir visité trois magasins pour rien, et sur les conseils de passants amusés par sa tenue vestimentaire, il retourne au premier magasin. Amusement des vendeuses qui le voient pour la seconde fois « Vous n’avez pas de « jean », mais vous avez des pantalons de jogging n’est ce pas ? Le rire ne les lâche pas, elles lui présentent un pantalon de jogging que l’intéressé enfile aussitôt.
Arrivé devant la caisse, une longue file d’attente fait barrage. L’heure tourne, l’heure du RDV pour le départ approche, que faire, JP plaide sa cause, qui est entendue, il passe devant tout le monde. La caissière lui demande de quitter son pantalon pour enlever l’antivol, fou rire général, JP s’exécute : puis les opérations se succèdent, enlèvement de l’antivol, carte bleue, ticket de caisse, et remise du pantalon de jogging. Tout est Ok, direction le car, les passagers au courant du problème de JP, attendent avec une certaine curiosité, voire une grande impatience, l’arrivée du cycliste « sans pantalon ».
En racontant sa mésaventure, le car se déride, les rires fusent de partout, c’est le moment idéal pour quitter Honfleur en direction de Vernon pour le repas du soir.
L’ambiance est chaleureuse et bruyante, meilleure que le repas plus ou moins perturbé par un mariage qui se tient dans une salle mitoyenne. Les cyclos refont la course et les non pédalants, pour diversifier les échanges, abordent d’autres sujets de conversation.
Retour au car, parcours rapide pour rejoindre Massy qui ne laissera pas le temps à chaque ronfleur de mettre au point le rythme et la puissance de son ronflement. Les vélos sont déchargés rapidement, chacun, chacune récupère son bien, bisous, au revoir, et à la prochaine fois.
Cette belle journée ne se ferait pas sans le travail des organisateurs à qui en votre nom à tous je leur dis un grand merci.
Jean-paul « sans pantalon »