mardi 24 juillet 2007, par Laurent
J’avais prévu de faire cette randonnée en deux jours en compagnie de Fred mon compagnon habituel d’excursion. Mais pour une question de planning, je suis finalement parti seul dans cette aventure. Du coup, j’ai emmené la petite famille avec moi sur un week-end de 4 jours leur permettant de profiter de la montagne.
J’avais décidé de faire le choix du BRA en deux jours afin de me changer des départs de nuit propres aux brevets qualificatifs pour Paris Brest Paris.
Je suis parti un peu avant 8h30 amené par ma petite femme au départ après avoir réveillé toute la famille (7h15 le samedi). Je suis donc parti dans les derniers et j’avoue que la route jusqu’à "Rochetaillée" (pied de la croix de fer en faux plat montant) fut un peu longue. Il faisait bon mais le temps était relativement gris.
Dès les premières pentes de la croix de fer, j’ai pu retrouver du monde surtout à partir d’Articol (comme c’est bizarre). Pour la vue, ce n’était pas super, nous montions dans les nuages.
Au barrage de Grand Maison, nous avons eu un ravitaillement. J’ai pu croiser Bernard un collègue de travail qui faisait aussi l’épreuve et qui s’apprêtait à repartir.
Tel au guichet de la poste un samedi matin, un petit papi pointait tranquillement. Heureusement, entre temps, le ciel s’est dégagé et nous avons pu admirer le paysage sous un soleil naissant.
Cela faisait 3 ans que je n’étais pas revenu en haute montagne à vélo et ce fut un réel plaisir de profiter du paysage dans ces conditions surtout en venant de Paris rincé par la pluie.
Avec le pourcentage faiblissant, l’escalade fut bien agréable. J’ai pu rattraper mon collègue sur la fin de l’ascension.
Nous avons fait la descente ensemble jusqu’au ravitaillement à Saint-Sorlin d’Arves. L’équipe du BRA était vraiment accueillante et la logistique au niveau. Nous avons donc mangé sous le soleil. Bernard attendait à son tour le reste de ses collègues, dont une dame bien sympathique assez courageuse pour monter tous les cols à 6km/h. Je suis parti avant le regroupement complet de son club. Pour l’après midi, il restait l’ascension du col du Mollard. Petit col mais costaud.
Après, descente direct vers Saint-Michel de Maurienne. J’oubliais… L’organisation nous a réservé une belle bosse avant d’aller se reposer. Saint-Michel de Maurienne ne m’a pas laissé un souvenir inoubliable. Petite ville de montagne sans animation particulière.
A notre arrivée vers 15h00, ce fut un jeu de piste pour trouver notre lieu pour la nuit. L’entrée était cachée dans une impasse sans fléchage. Après appel de l’organisation, nous avons fini par trouver l’entrée du lycée technique.
Une chambre de 4 était à disposition. J’ai donc pu redécouvrir les vrais cyclos. Comme je les avais oubliés... Un papi est arrivé à 17h00 inquiet d’être arrivé si tard et se promettant de partir plus tôt la prochaine fois. Je lui ai demandé pourquoi vu que le repas n’était pas prévu avant 19h30 ????? Il est resté perplexe face à ma question mais je n’étais pas au bout de mes surprises.
Je suis finalement parti manger avec le club de mon collègue pour me sentir un peu moins seul.
A mon retour, papi ronflait déjà. Pour ce coup là, j’avais tout prévu (merci Cyrille). J’avais emmené mes boules-quies magiques. Une autre personne présente dans la chambre a craqué au bout d’un quart d’heure et a fini par dormir dans le couloir. A les plaisirs de la vie en communauté….
Plein gaz, papi m’a réveillé à 6h11 du matin, enfin c’est l’heure où il a allumé la lumière de la chambre . Une fois de plus, je lui ai demandé pourquoi puisque que le petit déjeuner n’était pas servi avant 7h00 ????? Encore une fois, il est resté perplexe... De ce côté-là, je ne comprendrais jamais les cyclos. Il faudra qu’un vrai cyclo m’explique pourquoi les cols sont plus faciles à l’aurore que dans la matinée surtout que l’on ne peut pas dire que nous soyons en période de canicule.
J’ai laissé la troupe se préparer le plus rapidement possible pour finalement profiter de locaux quasiment vides à partir de 7h15. Je suis donc parti tranquillement un peu avant 8h00 pour escalader le télégraphe.
Là, j’avoue, c’était le pied. Les montagnes ont très vite quitté leur brume matinale et j’ai pu monter le col du Galibier sous le soleil.
C’est mon col préféré. Le décor est grandiose, au milieu de la montagne, avec plein de lacets, bref tout ce que j’aime. A l’arrivée, il faisait frisquet (15°C) mais cela restait supportable. Ma petite famille était un peu déçue. Coincée derrière des campings cars, ils n’ont pu me croiser que dans la descente. J’ai donc juste mangé un pain au chocolat chaud qu’il m’avait acheté puis ils sont repartis se promener.
La descente par le Lautaret était comme d’habitude moyennement agréable, voitures, camping-cars, tunnels (je vous confirme avec les lunettes de soleil on ne voit rien), …
Pour le plaisir (du moins pas tout de suite), j’ai choisi l’option passant pas les balcons de l’Armentier. Là surprise ! Un début de côte terrible !!!
Après, un paysage magnifique jusqu’à Bourg d’oisans avec un apic et une vue vraiment très impressionnante, à recommander (mais seulement à vélo, en voiture il est impossible de se croiser).
Puis une rentrée classique par la nationale, pas encore encombrée en début d’après midi (arrivée avant 14h00 à Vizille). Pour Bernard, il est rentré dans les bouchons et dans la nuit. J’exagère... Le gourmand et ses compagnons de route n’ont pu s’empêcher de s’arrêter au Lautaret pour déguster une tartiflette arrosée d’Apremont... En revanche, la suite de l’épreuve fut un peu dure...
Pendant ce temps qu’a fait ma petite famille ? Des téléphériques, funiculaires, élevage d’animaux, accrobranche, … et beaucoup de voiture dans la vallée de l’Oisans.
En espérant que ceci aide tout le monde à se lancer, sachant que sur deux jours, c’est largement abordable.
Au final, on a donc fait une sortie le samedi de 111 km et 125 km le dimanche.
Ici Carole, la petite femme du petit Laurent. Voici quelques photos de ce qu’on peut faire dans la région, pour inciter d’autres petites familles à venir en week-end l’année prochaine (ou pourquoi pas en vacances ...) :
Téléphérique de la bastille à grenoble (euh, ben , on n’a pas fait de photos ! Faudra revenir ...)
grotte de Choranche
Village de Tiwahé à Villard de Lans : tipis, poney, accrobranche ...
vue imprenable du haut du Galibier
Téléphérique de Vaujany
Trempoline à Bourg-d’Oisan
Funiculaire de St-Hilaire-du-Touvet
(la suite des photos demain : je n’arrive pas à en télécharger d’autres, il faut que je demande au spécialiste de la maison ...) A demain ...
Bon, me revoici, après nos vacances : Je prends enfin le temps de compléter nos photos. Les voici !